jeudi 12 mars 2015

LE LAOS, DOUCEMENT...

Sabaï dii !


Le 31 janvier, nous quittons Kuala Lumpur pour le Laos ou République démocratique populaire du Laos.


En atterrissant à Vientiane, la capitale, nous percevons un léger décalage entre ces 2 villes... Moderne et dynamique pour la première, charmante et calme pour la seconde. Si l'ambiance de la capitale est sereine, que donnera le reste du pays ?
Avec près de 6,5 millions d'habitants et enclavé au milieu de la Chine, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam, le Laos constitue une proie aisée pour les puissances avides de ressources. Une randonnée de 3 jours dans la jungle nous le confirmera.
De novembre à mars, c'est la saison sèche. Aussi les rizières, les campagnes et la jungle ne sont pas apprêtées pour . Le climat y est étouffant, les routes très poussiéreuses, d'autant plus que peu sont asphaltées. Le Mékong qui assure une frontière naturelle à l'Ouest rafraichit quelque peu les rives, quoique...



Pour changer un peu de style, voici quelques images et impressions du Laos que nous avons découvert.

Vientiane, la capitale.





Le 'service bouddhiste' : chaque homme laotien doit être moine au-moins une fois dans sa vie pour quelques semaines, mais sans oublier sa vie moderne... et son smartphone à la pause. C'est aussi une solution pour des familles nombreuses de scolariser leurs enfants, l'école étant payante.




La richesse et la beauté des temples bouddhistes et des statues de Bouddha.




Bouddha couché à Vientiane



La procession matinale des moines pour les donations qui se transforme en cérémonie touristique, nombreux étant les touristes totalement irrespectueux des consignes pour y assister.



Une culture encore bien conservée par les habitants malgré le tourisme et l’invasion économique des chinois.

Le charme d’un ancien protectorat français visible à Vientiane et à Luang-Prabang, l'ancienne capitale royale classée au patrimoine mondial par l’UNESCO.










Vang Vieng et ses formations karstiques, à découvrir en vélo, scooter, montgolfière ou chambre à air de camion.




On the (bad) road

Sortie des classes à Vang Vieng


Vang Vieng et l'île de Don Det (au sud du pays, dans les 4000 Îles) envahis par les occidentaux irrespectueux, venus pour tester toutes sortes de psychotropes.

Luang-Prabang, ancienne capitale royale.







Combat de coqs sur le trottoir


Le KFC local








Les environs de Luang-Prabang : une magnifique cascade, un parc d'ours noirs d'Asie, un parc de papillons et une ferme d'éléphants.





Une chrysalide dorée






































La jungle du nord habitée par les ethnies Mong et Khmu. Les enfants jouant avec des machettes. La pollution liée à l'utilisation du plastique (phénomène rencontrée dans tous les pays d'Asie traversés). La jungle rasée au profit d'une culture intensive de tomates pour les chinois. La fin du trek en barque sur un affluent du Mékong. Les pique-niques sans plastiques.









La jungle rasée pour les cultures chinoises

Notre groupe de trek avant l'embarquement final
Pique-nique lors du trek















Paksé et le temple Vat Phu.









La sérénité du Mékong, les barques effilées à fond plat, les pêcheurs équilibristes, les 4000 Îles et les chutes du Mékong, les dauphins d’eau douce au sud des 4000 Îles.

Coucher de Soleil sur le Mékong à Champasak


L'île de Don Khone



Les chutes du Mékong





Culture maraîchère sur un îlot du Mékong émergé pendant la saison sèche

L'île de Don Khone à la saison sèche













La guerre secrète menée par les américains au Laos pendant la Guerre du Vietnam, qui a fait du Laos le pays le plus bombardé de l’histoire, les UXO (UnExploded Ordnance) livrés sans prothèses...





Mais encore :
Le 'Fried Rice with vegetables' à 15000 ringgits (environ 1,5 €), les éclairs au chocolat des pâtisseries françaises, le cocktail à base de Lao-Lao, alcool de riz local, les mini bananes délicieuses, les yellow ou green curry, les fried noodles, les massages laotiens à des prix très abordables.


Le 23 février, nous quittons le Laos pour Bangkok. Nous souhaitions tester le passage des frontières par voie terrestre. Tout s'est bien passé pour nous, ce qui signifie pas de changement de bus imprévu, un minivan et un bus en bon état et une arrivée à l'heure ! Ce ne fut pas vraiment le cas des parents de Béné, partis pour Phnom Penh 2 jours plus tôt : arrivés à minuit avec plus de 6 heures de retard, 4 changements de bus imprévus et des heures d'attente à chaque arrêt, une vitre qui éclate à côté de Brigitte, un strapontin en guise de fauteuil pour les 3 dernières heures pour Noël... Ce n'était pas une légende, ce passage de frontière est une catastrophe.

Pop kan maï (à bientôt),

Émile & Béné

PS : encore un grand merci à nos sponsors d'1 mois !

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